Voici ce que Maëlys a proposé :
Je vis, je rêve, je me tourmente et m'apaise.
J'ai le regard perdu quand je fixe un endroit ;
La vie m'est et trop bémol et trop dièse ;
J'ai grands chagrins entremêlés de joie.
Tout à un coup je m'agite et me calme,
Et en plaisir maint grief tourment j'endure ;
Mon ennui s'en va et à jamais ne dure ;
Tout en un coup m'occupe en m'ennuyant.
Ainsi ennui inconstamment me mène ;
Et, quand je pense avoir le plus d'ennuis,
Sans m'en rendre compte j'ai une occupation.
Puis quand je crois mon ennui être parti,
Et ne plus être renfermé sur moi-même,
Il me remet en ma première mélancolie.
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